Les Clés de Vénus

Thérapies complémentaires

Outre le gynécologue, le kiné/sage-femme, le psy et le sexologue, il existe une multitude d’autres spécialistes que l’on peut consulter en fonction du vécu que l’on a, de notre personnalité, de nos besoins, de nos blocages, de nos défenses, etc. Certaines de ces thérapies alternatives sont reconnues comme de véritables sciences tandis que d’autres sont plus ou moins controversées. Elles ont cependant amené certaines femmes à la guérison ; aucune piste d’aide ne doit donc être négligée. En effet, chaque femme ayant sa propre expérience et sa propre sensibilité, on ne peut prédire quelle thérapie sera la plus à même de venir à bout des douleurs. Voici quelques unes d’entre elles.

La sophrologie

(par Violaine Pala, Sophrologue Médicale RNCP)

Selon la définition officielle de l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans ces termes« .
La douleur reposant donc avant tout sur le ressenti du patient, cela la rend difficile à quantifier et à qualifier. De plus, elle n’est pas systématiquement liée à une lésion, une caractéristique qui complexifie encore son étude.
La douleur une sensation subjective normalement liée à un message de douleur, un stimulus nociceptif transmis par le système nerveux. D’un point de vue biologique et évolutif, la douleur est une information permettant à la conscience de faire l’expérience de l’état de son corps pour pouvoir y répondre.

Les douleurs sexuelles féminines peuvent être multiples, nous pouvons les considérer dans diverses pathologies comme l’endométriose, la névralgie pudendale, le vaginisme, la vestibulodynie, les vulvodynies, la sécheresse vaginale…et les douleurs posttraumatiques.
L’accompagnement dans la prise en charge des douleurs sexuelles féminines doit être multidimensionnel et souvent pluridisciplinaire. Nous ne pouvons accompagner la douleur physique sans considérer et écouter la douleur psychique et émotionnelle. En sophrologie, le corps , le mental et les émotions vont de pairs, ils sont indissociables.

Qu’est ce que la sophrologie ?

La Sophrologie est une méthode, une approche globale centrée sur la personne mobilisant le corps et l’esprit par des techniques de respiration, de visualisation et de mouvements du corps , afin de mobiliser nos ressources positivement et nous adapter à chaque événements de la vie.
Créée dans les années 1960 par un neuropsychiatre Alfonso Caycedo, elle est inspirée de méthodes orientales ( yoga, zen, bouddhisme) et de techniques occidentales ( relaxation de Shultz, Vittoz, Jacobson…) et de la Phénoménologie.
Elle utilise différentes techniques , la relaxation dynamique et les techniques spécifiques.

La douleur, les bénéfices de la sophrologie…

Lorsqu’il y a une douleur, le corps prend des positions antalgiques inconscientes, ce qui peut alors créer d’autres douleurs, notamment des tensions corporelles.
Lors des douleurs sexuelles , il n’est pas rare d’observer des douleurs du petit bassin.
Quelque soit son âge, la femme souffrant de douleurs intimes ne se sent plus femme. Il y a une atteinte à l’image de soi, avec une perte de la féminité. Se répercutent alors un manque de confiance en soi et dans sa vie de couple mais aussi une mauvaise estime de soi.

La sophrologie a alors toute sa place , dans son approche globale de la personne, pour un accompagnement de qualité dans le cadre des douleurs sexuelles féminines au quotidien.

  • Les relaxations dynamiques et les techniques spécifiques vont amener les femmes à prendre conscience de leurs tensions, pour apprendre à les relâcher, et développer leur capacité à se détendre.
  • Apprendre à gérer leur anxiété face à une douleur chronique mais aussi gérer leur stress lors des relations intimes avec leur partenaire, ne plus appréhender l’acte sexuel.
  • Il sera important de prendre conscience de son corps, dans la bienveillance et se le réapproprier positivement, être à l’écoute des sensations agréables.
  • Accompagner les femmes par la découverte ou redécouverte de leur corps dans l’agréable par le toucher bienveillant, se mettre une crème douce et parfumée, sentir l’eau chaude relaxante lors de la douche…
  • Apprendre à gérer leurs émotions, notamment la peur, la peur de ne plus être comme avant, la peur des relations intimes, ne plus appréhender… mais aussi un travail sur la frustration et la culpabilité à ne pas négliger.
  • Renforcer leur confiance en elles, par des ancrages, ce qui se répercutera sur meilleure estime d’elles mêmes et une image d’elles positive.
  • Nous utiliserons bien entendu des protocoles de gestion de la douleur, par des techniques de respirations, visualisation, de substitutions sensorielles.
  • La douleur épuisant le corps, le mental et les émotions, il sera primordial de réactiver l’énergie et la vitalité par des techniques d’activation vitale. Pratique intéressante pour la préservation de la santé.
  • Déconditionner les expériences douloureuses et traumatiques, les déprogrammer.
  • Travail autour du lâcher prise, abaisser l’hypervigilance et le contrôle dans leur vie de tous les jours pour abaisser les tensions et renouer avec des activités souvent laissées de côté, l’hyperalgie étant la cause.
  • Apprendre à se relier à des moments de plaisir au quotidien, le plaisir étant moteur de vie, de projets…ancrer du positif et des sensations agréables.
  • Prendre conscience des ses ressources, les mobiliser, atteindre des objectifs

L’approche thérapeutique en sophrologie est individuelle, bienveillante , et sans jugement. Le sophrologue est un pédagogue qui apportera différents outils à intégrer dans son quotidien afin de mieux s’adapter aux évènements de la vie et à retrouver un équilibre et une harmonie malgré la maladie ou les douleurs.


 

L’ostéopathie

Pour certaines personnes souffrant de douleurs sexuelles, l’ostéopathie peut se révéler bénéfique. L’ostéopathe peut en effet débloquer ou rétablir dans une position correcte certains os responsables des contractions musculaires, comme le coccyx ou le bassin. L’ostéopathe peut donc agir sur le vaginisme, mais aussi, d’une manière générale, sur l’ensemble des contractures et tensions de la patiente.

Témoignage

« Qu’est-ce que j’ai été contente de cette visite ! Pas de douleurs. En premier, on a parlé du vaginisme. Puis, après une dizaine de minutes, il a commencé à me “palper” : la tête, les jambes ; bref, plusieurs parties du corps. Après, il m’a montré que mon coccyx (l’os en bas du dos au niveau des fesses) était bloqué d’un côté : il a pu le bouger vers la gauche, mais pas du côté droit. Cela peut provenir d’une chute ancienne. Le fait que le coccyx n’est pas en bonne place expliquerait les contractures des muscles pelviens… En fait, l’ostéopathe regarde le corps comme un ensemble : le corps est comme une montre. Dès qu’un rouage ne marche plus, la machine ne fonctionne pas correctement. L’ostéopathe en est l’horloger : il vérifie chaque partie du corps. Pour lui, un mal dans une partie du corps peut provenir d’un autre mal dans une autre partie du corps. »

Sophie , 27 ans

Principes

L’ostéopathie est une thérapie basée sur la manipulation et agissant sur les éléments structurels du corps (squelette, muscles, ligaments, tissus conjonctifs) [à définir : Les tissus conjonctifs, qui constituent la majorité de la masse du corps des animaux (2/3 du volume total chez l’homme), sont impliqués dans les fonctions de soutien, de protection, de mouvement, de réponse immunitaire et de croissance. Ex. : les os, le sang, les tendons, derme profond, etc.] pour soulager la douleur, accroître la mobilité des différents tissus entre eux et rétablir un état de bonne santé.

L’ostéopathe considère l’être humain comme un tout, un ensemble dont la structure, les fonctions organiques, le cerveau et l’esprit sont réciproquement interdépendants.

Tout dérangement structurel affecte donc le corps dans sa totalité. La tâche de l’ostéopathe consiste ainsi à repérer par une approche palpatoire, puis à éliminer, les contractions musculaires qui consomment beaucoup d’énergie, réduisent la mobilité des tissus et inhibent les fonctions organiques.

Protocole d’une consultation

L’ostéopathe commence sa consultation par un interrogatoire approfondi du patient sur ses antécédents familiaux, ses ressentis face au mal-être, la fréquence de ses maux, etc. Suite à cet entretien, l’ostéopathe vous invite à vous allonger et commence à rechercher les parties du corps présentant des zones sensibles pouvant freiner ou altérer votre état de santé. Une fois que l’ostéopathe a localisé la problématique, au moyen de ses mains, il va trouver et réharmoniser l’ensemble perturbé.

Gardez bien à l’esprit que le geste ostéopathique est doux et indolore.

L’ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient en fonction de son âge et de sa morphologie. Les interventions manuelles de l’ostéopathe vont stimuler les systèmes physiologiques du corps humain et agir ainsi sur l’ensemble des tissus corporels.

Durée du traitement

L’ostéopathe fixera le nombre de séances nécessaires en fonction de la nature des maux à soigner et des réactions du patient. Généralement, on constate une amélioration au bout de trois séances. Après cinq consultations environ, si l’état général n’a pas sensiblement évolué, le thérapeute pourra faire un nouveau bilan diagnostique ou bien vous conseiller une autre thérapie.

Annuaire

AFO (Association française d’ostéopathie)

ROF (Registre des ostéopathes de France)

 


 

L’homéopathie

Présentation

Parmi les médecines douces, l’homéopathie est sûrement celle qui bénéficie de la plus vaste audience. Bien que certains médecins orthodoxes demeurent encore réfractaires et s’interrogent sur l’action véritable des remèdes homéopathiques, l’homéopathie est aujourd’hui largement reconnue par les instances officielles de santé publique et attire de nombreux docteurs en médecine.

Par son nom même, qui signifie « semblable à la maladie », l’homéopathie affirme sa différence avec l’allopathie (médecine conventionnelle). [définition : Le terme « allopathie » est utilisé dans la pratique homéopathique pour désigner les traitements de la médecine conventionnelle par opposition à l’homéopathie. Elle cible le symptôme, l’agent infectieux et utilise de plus en plus fréquemment les molécules de synthèse mises au point par l’industrie pharmaceutique. Aujourd’hui l’allopathie est la thérapie officielle, c’est à dire celle enseignée dans les études médicales universitaires et pratiquée dans les hôpitaux.]

Alors que cette dernière se fonde sur l’usage de substances synthétiques visant à détruire les agents pathogènes [définition : Un agent pathogène est un organisme ou micro-organisme pouvant provoquer des maladies d’origine parasitaires ou microbiennes. Un agent pathogène peut prendre la forme d’un virus, d’une bactérie, d’un champignon ou de mycoplasme. On retrouve souvent le terme d’un virus hautement pathogène ou d’une bactérie faiblement pathogène cela est une indication sur leur puissance et leur gravité.], l’homéopathie se sert de remèdes naturels pour combattre « le mal par le mal ».

La médecine homéopathique consiste ainsi à administrer une dose de principe actif hautement diluée à un patient sous forme de granules principalement (il existe également d’autres formes pharmaceutiques). La molécule (ou médicament) à dose normale provoquerait un « profil de symptômes » mais, par dilution, elle permet justement de les soigner. Des doses très faibles provoquent la suppression des symptômes de la maladie.

Principes

L’homéopathie repose sur trois principes, énoncés par le Dr Hahnemann dès le XVIIIe siècle :

• La personnalisation : chaque personne répond différemment à une maladie ou à un traitement. L’homéopathie s’efforce donc de personnaliser le traitement pour chaque individu. Toute prescription est fondée sur l’observation et l’analyse du tempérament du patient, de sa constitution et de ses réactions somatiques et psychologiques à un remède particulier.

• La similitude : on peut traiter une maladie en administrant à petite dose une substance qui, à haute dose, serait responsable de l’effet principal de la maladie. « Toute substance susceptible de déterminer chez l’homme sain certaines manifestations est susceptible, chez l’homme malade, de faire disparaître les manifestations analogues. »

• La dilution : plus une substance est diluée, plus son action thérapeutique est efficace. Le principe actif fortement dilué stimule le mécanisme de défense de l’organisme et perd toute propriété nocive ou toxique, écartant ainsi les risques d’effets indésirables.

Force est de constater que certaines pratiques de l’homéopathie négligent un ou plusieurs des principes énoncés par le Dr Hahnemann. Ainsi, il est possible d’acheter en pharmacie des « packs » de remèdes homéopathiques pour le rhume ou d’autres symptômes, sans aucune personnalisation du remède.

S’oppose à l’homéopathie pluraliste, attribuant à chaque symptôme un remède homéopathique, l’homéopathie uniciste, traitant la maladie dans son ensemble et ne prescrivant qu’un seul remède, personnalisé, au patient.

Pour qui ?

Si l’homéopathie permet de traiter pratiquement toutes les affections, elle n’est pas nécessairement adaptée à tous les malades. Le remède homéopathique stimulant aussi bien les fonctions somatiques que mentales ou psychiques, son action dépend largement de la réceptivité du patient. Elle traite les perturbations courantes (diarrhées, rhumes) comme les maladies plus graves (psoriasis, fibroses, etc.).

Elle peut agir également sur la sphère génitale de la femme et sur sa sexualité, notamment en cas de vaginisme. Elle peut notamment favoriser une meilleure décontraction générale.

Attention : ne jamais répéter la dose alors que les symptômes diminuent. Bien évidemment, l’association avec d’autres thérapies est en général possible, cependant demandez toujours conseil à votre spécialiste. Pour que le symptôme soit correctement traité, évitez certaines consommations comme le café, le tabac, le camphre, la menthe et la camomille, car ces substances pourraient influencer négativement l’efficacité homéopathique.

Annuaire

L’homéopathie est une spécialité de la médecine officielle ; de ce fait, sa pratique légale est exclusivement réservée aux médecins diplômés de la Faculté. Leurs coordonnées peuvent vous être fournies par l’Ordre national des médecins. Les groupements professionnels et centres de formation indiqués ci-dessous pourront également vous fournir une liste de praticiens agréés.

Conseil national de l’Ordre des médecins

– Académie d’homéopathie et de médecines douces

(CHF) Centre d’études homéopathiques de France

 


 

L’acupuncture

Discipline clé de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture fait intervenir de fines aiguilles pour stimuler l’énergie de points précis du corps correspondant à des organes et des fonctions donnés.

L’acupuncture ne se contente pas de soigner les troubles pathologiques, mais cherche aussi à rendre au corps son équilibre et à prévenir les maladies.

Ses domaines de prédilection sont :

• la douleur (grâce à un effet analgésique) ;
• la toxicomanie (drogue, tabac, alcool) ;
• l’accouchement (elle soulage les douleurs) ;
• l’anesthésie (elle est utilisée comme anesthésique lors d’interventions chirurgicales) ;
• la revitalisation (état de fatigue chronique, mal-être, etc.) ;
• la médecine vétérinaire.

Principes

Le médecin chinois ne considère jamais la maladie comme un ensemble de symptômes, mais comme la manifestation d’un déséquilibre entre l’esprit, le psychisme et le corps. Pour poser son diagnostic, l’acupuncteur va donc chercher le maillon faible de la chaîne énergétique du patient, puis il va déterminer le lien entre tous ces symptômes.

Le qi est l’énergie vitale qui parcourt l’ensemble du corps. Son flux ininterrompu, sain et équilibré, détermine l’harmonie de l’être. Cette énergie, qui serait électromagnétique, circule selon des canaux appelés « méridiens ».

Lorsque le qi circule sans gêne dans les méridiens, le corps est sain, mais au moindre blocage ou ralentissement, des dérèglements physiques, mentaux ou psychiques apparaissent.

Pour rétablir cette énergie, l’acupuncteur va agir sur différents points des méridiens afin de favoriser une bonne circulation du qi.

Les méthodes de traitement

L’acupuncteur dispose de plusieurs méthodes d’intervention pour stimuler les points des méridiens :

• les aiguilles stériles ou jetables : elles sont si fines que leur mise en place est indolore ;

• la moxibustion : petits cônes d’armoise incandescente utilisés pour réchauffer les points, mais n’entraînant aucune sensation de brûlure ;

• les ventouses : chauffées puis posées sur la peau, elles activent la circulation sanguine et jouent sur les énergies ;

• l’électropuncture : les aiguilles sont parcourues d’un courant de très faible intensité qui stimule les points ;

• le laser : la stimulation s’effectue à l’aide de petits stylets émettant un rayonnement laser infrarouge de faible puissance, dirigé sur un point précis ou sur tout le méridien ;

• les ultrasons et ondes lumineuses : ils font réagir les différents points des méridiens.

Comment se déroule une séance ?

Préalable indispensable à un traitement quel qu’il soit, l’examen clinique est tout à fait classique et comporte un entretien et un examen associant inspection, palpation, auscultation. Le teint, la langue, les yeux, les pouls, sont ainsi étudiés avec intérêt.

Au terme de l’examen, le médecin évalue l’énergie vitale de son patient. Sur chacun des méridiens, il existe des points spécifiques pour rééquilibrer le fonctionnement d’un organe particulier.

Les aiguilles qui ont été plantées sont laissées en place quelques minutes, plus longtemps s’il s’agit de points à tonifier. La stimulation peut être électriquement réalisée, ce qui permet de moduler le type d’ondes, leur fréquence et leur intensité.

Quel est le prix d’une consultation et quel en est le remboursement ?

Le prix d’une consultation d’acupuncture est très variable, entre 30 et 80 euros environ. L’acte est reconnu par les caisses d’assurance-maladie et remboursé sur la base d’une consultation de médecin généraliste, quand le praticien est conventionné. Deux à trois séances suffisent pour régler un problème de rhinite allergique par exemple, résultat qui sera entretenu à raison d’une séance chaque année ou une année sur deux, un peu comme une piqûre de rappel…

Annuaire

L’acupuncture ne peut être légalement pratiquée que par un docteur en médecine ayant suivi une formation spécialisée. Le Conseil de l’ordre des médecins fournit sur demande une liste de ses adhérents acupuncteurs sur Paris ou en province. À défaut, vous pouvez vous adresser aux groupements professionnels ci-dessous.

Conseil national de l’Ordre des médecins

AFA (Association française d’acupuncture)

ASMAF-EFA (Association scientifique des médecins acupuncteurs de France et École française d’acupuncture)

ABMA (Association belge des médecins acupuncteurs)


 

La kinésiologie

Principe

La kinésiologie est une technique de diagnostic non invasive permettant d’identifier et d’analyser les causes profondes de la maladie, ainsi que les prédispositions du sujet à certains troubles pathologiques ou psychologiques.

Elle se fonde sur l’étude du mouvement. La kinésiologie s’inspire à la fois de la technologie occidentale et du grand principe oriental de flux énergétique, qui veut que chaque organe et appareil physiologique soit alimenté par des canaux d’énergie invisibles. Ce sont les « méridiens » (cf. « L’acupuncture ») qui forment un réseau énergétique complexe assurant le bon fonctionnement de l’esprit, des fonctions organiques et musculaires.

La bonne circulation de l’énergie corporelle garantit un bon état de santé physique et mental, mais il suffit d’un blocage sur un méridien donné pour que l’organe correspondant s’affaiblisse. Or, chaque organe est lui-même énergétiquement lié à un ensemble de muscles dont la faible ou forte tonicité révèle l’état de cet organe.

Objectifs

Un test musculaire est réalisé, permettant de « jauger » la présence d’un stress quelconque. Ce test met en évidence des troubles d’origines diverses et met à jour les relations entre les différentes causes possibles, ainsi qu’entre ce que nous vivons aujourd’hui et notre propre vécu. Il s’agit donc d’interroger notre corps et ses mémoires sur les blocages émotionnels.

La kinésiologie n’est pas une thérapie, mais une méthode diagnostique permettant d’identifier et de prévenir les risques pathologiques avant qu’ils ne se manifestent. Elle est utile pour repérer les petits tracas que néglige la médecine orthodoxe, mais qui sont souvent des signes précurseurs de la maladie : hypersensibilité allergique, troubles digestifs, raideurs musculaires, céphalées… Elle permet de comprendre ses émotions, de se connaître davantage : développement personnel, manque de confiance en soi, douleurs physiques, fatigue, insomnies, phobies, anxiété, allergies, dépression, nervosité… en bref, toutes les émotions que nous éprouvons quotidiennement.

Elle permet de nous découvrir, par des techniques simples et douces, nos limites mais aussi nos objectifs. La technique consiste en une sorte de gymnastique cérébrale permettant à la fois : de lever les blocages, de retrouver son dynamisme, d’atténuer certaines douleurs musculaires, de « déprogrammer » les émotions du passé pour retrouver notre « nous intérieur ».

Annuaire

FFKS (Fédération française de la kinésiologie spécialisée)

 


 

Ne jamais oublier que si le contact, l’échange, ne passe pas avec un spécialiste, on peut toujours se tourner vers un autre spécialiste ou vers un autre type de thérapie pour de meilleures chances de réussite. Ne restez pas bloquée sur un rendez-vous qui ne s’est pas bien passé ; ayez confiance et gardez en tête que tous les praticiens ne se ressemblent pas et que vous trouverez un thérapeute qui vous conviendra.

Soyez patiente et indulgente avec vous-même, gardez courage, ne baissez jamais les bras : vous allez y arriver !

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